Kalki 2898 AD

Film indien 2024 - science-fiction, action

Synopsis : Cette saga épique a lieu dans un futur où les populations vivent dans des conditions insalubres dans une socitété gérée par Supreme, qui réside avec les populations priviléfiés dans le Complex. Un groupe de rebelles aspirent à faire tomber le Supreme et attendent la venue au monde de leur dieu sauveur enfanté par Mother. Différentes personnes vont s'affronter dans cette lutte pour la paix.

Distribution :

Prabhas : Bhairava

Amitabh Bachchan : Ashwatthama

Kamal Haasan : Supreme Yaskin

Deepika Padukone : SU M-80

Keerthy Suresh : la voix de Bujji

Saswata Chatterjee : Commander Manas

Anil George : Counsellor Bani

Anna Ben : Kyra

Pasupathy : Veeran

Disha Patani : Roxie

Vijay Deverakonda : Arjuna

Points positifs :

• La qualité des effets spéciaux : Au début du film, on passe plusieurs secondes sur les partenaires qui ont permis à ce film de vivre le jour et c'est la première fois que je vois un écran aussi rempli de noms ! Les noms sont passés à la vitesse de la lumière, donc impossible de lire quelles sociétés ont travaillé sur les VFX ou le marketing par exemple, mais leur nombre est impressionnant. On comprend bien mieux la qualité du film que l'on peut déjà voir dans la bande-annonce. Je reprocherais seulement un défaut : le feu en CGI dans la dernière partie du film est flagrant. Ce n'est pas embêtant mais un peu dommage dans un film à aussi gros budget.

• L'incorporation de la mythologie hindoue à la SF : Le film reprend plusieurs codes de SF et de blockbusters américains du genre comme Mad Max, Transformers, Star Wars, Dune, etc. Et il le fait bien ! Pour un public occidental, ce n'est pas compliqué de retrouver les inspirations et il ne risque pas de s'ennuyer car des élèments du Mahabharata, épopée hindoue très connue, font partie de l'histoire. On est pas totalement dans de la SF (comme Star Wars qui n'est pas de la pure SF) car on mélange des éléments de mythologie qui sont rafraîchissants et en accord avec l'histoire.

• Les scènes d'action : Le cinéma indien se fait une bonne réputation maintenant pour oser chorégraphier des scènes d'action décomplxées avec des protagonistes qui transpirent la testostérone. Kalki n'en fait pas défaut car les personnages principaux sont toujours accompagnés de leur thème au moment de casser la baraque. Les chorégraphies sont travaillées et les éléments du décor sont parfois utilisés. Même si ces scènes sont longues, elles sont assez engageantes pour que l'on ne se rende pas compte de leur durée.

Points négatifs :

• Le doublage : J'ai regardé le film doublé en malayalam sous-titré en anglais car c'était la seule version projetée dans le cinéma de ma ville. Il y avait un décalage entre le son et les mouvements de lèvres au début du film et c'était d'autant plus flagrant à cause du gros plan sur le visage d'un acteur. Par la suite, je me suis habituée au doublage car mes yeux étaient rivés sur l'action globale même si, par moments, je remarquais le manque de synchronisation.

• La mise en place de l'histoire : Le film passe beaucoup, beaucoup de temps sur chaque personnage important à l'intrigue. La première partie est plus fastidieuse car on passe de personnages en personnages de manière assez abrupte et sans qu'ils aient forcément le même temps d'écran. Des scènes auraient pu être plus courtes ou carrément supprimées à mon avis car la seconde moitié du film enclenche les gros enjeux de l'histoire et la rencontre de ces personnages. 

• Les personnages féminins : Je déplore le traitement global des personnages féminins qui disparaissent de l'écran sans plus jamais être mentionnées (ou on les retrouvera dans les suites ?), qui ont un moment classe mais pas autant mis en avant que les personnages masculins (pas de thème épique par ex.) ou qui ne font pas grand chose dans l'histoire. J'espère que dans les prochains volets, car oui le film fait partie d'un Kalki Cinematic Universe (!), les femmes auront de meilleurs rôles. 

Conclusion :

J'ai été très divertie pas ce film et le conseille vraiment à tout public. Le cinéma indien montre qu'il est capable d'offrir un blockbuster de SF qui n'a rien à envier (voire même est meilleur) que certains blockbusters américains.