Pride

Jdrama 2004 - romance, sport, amitié

Synopsis : 

Satonaka Halu est un joueur de hockey dans l'équipe des Scorpions dont il est capitaine. Et à cause de son engagement dans ce sport, il ne peut considérer l'amour que comme un jeu, aucune relation durable n'est envisageable sans risquer de blesser la femme qu'il aime.

Murase Aki est quant à elle, une femme d'affaires qui passe la plupart de son temps à attendre que son fiancé revienne. Celui-ci l'a quitté deux ans plus tôt pour aller étudier l'architecture à l'étranger et, lui a promis qu'à son retour, ils se marieront.

Halu et Aki sont opposés dans leur conception de l'amour mais malgré tout, décident de sortir ensemble en attendant que le petit ami d'Aki ne revienne. Mais leur relation est aussi la rencontre entre la rage de vaincre dans un sport violent et l'amour. (Résumé sur Nautiljon)

Distribution :

Kimura Takuya : Satonaka Halu / Haru
Takeuchi Yuko : Murase Aki
Sakaguchi Kenji : Hotta Yamato
Matsumoto Koshiro : Ikegami Tomonori
Sato Ryuta : Shimamura Makoto
Takizawa Saori : Sonoda Saeko

Points positifs :

• L‘aspect sportif : Dans un drama 100% porté sur le sport, on aurait eu le temps de découvrir tous les membres de l’équipe mais cela ne m’a pas empêchée de m’attacher à ceux qui ont eu la lumière sur eux. Certains personnages ont eu un meilleur traitement que d’autres mais je suis tout de même satisfaite.

• L'alchimie du couple et des autres personnages : Aki et Halu ont une bonne alchimie dès leur première rencontre avec de bonnes réparties et une atmosphère confortable autour d'eux. Cette atmosphère se restranscrit ensuite dans leur entourage, notamment avec les équipiers proches de Halu. 

Points négatifs :

• Le héros playboy : Dans les premiers épisodes, je me suis dit que j’allais le détester comme beaucoup de héros de romance des années 2000. En effet, je l’ai détesté surtout dans sa manière de forcer son avis sur d’autres personnes (violence physique sur ses co-équipiers et manipulation émotionnelle avec quelques femmes). La seconde partie a pourtant réussi à me rendre empathique parce que Halu avait commencé à changer (évidemment l’amour peut tout vaincre) mais il n’atteint pas ce bonheur pour des raisons stupides à mon humble avis.

• L’héroïne passive : La première information qu’on a sur elle est qu’elle atteint son copain parti à l’étranger depuis deux ans et qui ne lui a donné aucun signe de vie depuis… Cela annonce la couleur et on voit très bien la pagaille qui arrivera quand son copain sera de retour. Mais pour revenir à Aki, elle est lisse et ne fait pas de vague. Elle est extrêmement passive dans ses choix amoureux alors que la situation était claire pour tout le monde.

• La misogynie : C’est bien un drama de son temps ! Il souffre de plusieurs défauts que j’ai repérés dans d’autres productions de cette époque, dont la misogynie et la misogynie intériorisée. Les femmes n’existent qu’à travers les hommes et leurs prétendants amoureux, parlent principalement d’eux et n’ont pas l’ait d’avoir plus de passion ou d’ambition que la quête du couple. Dans un épisode, Aki fait la morale à plusieurs femmes (qui tiennent évidemment le mauvais rôle) en se plaçant comme figure à suivre. Halu s’intéresse justement à elle parce qu’elle est une femme d’un autre siècle. N’est-ce pas là une façon de dire qu’elle n’est pas comme les autres ? Bref, je n’en tiens pas réellement rigueur vu la date de diffusion du drama.

• Les « tropes » : Certains sont bien, comme celui du contrat, mais d’autres qui tombent dans le mélodramatique m’ont un peu énervée dans la seconde moitié du drama. La relation du couple principal en a sérieusement souffert et le copain d’Aki s’en sort beaucoup trop bien…

Conclusion :

Malgré les points négatifs relevés, je suis contente d’avoir regardé ce classique japonais car il y a ce petit quelque chose chez les productions japonaises des années 90/2000 qui me fascinent (et non, ce n’est pas juste KimuTaku haha).